vendredi 28 décembre 2007

vendredi 21 décembre 2007

Un Sourire


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Un sourire, ne coûte rien et produit beaucoup
Il enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent
Il ne dure qu'un instant
Mais son souvenir est parfois éternel.

Personne n'est assez riche pour pouvoir s'en passer.
Personne n'est trop pauvre pour ne pas le donner.

Il crée le bonheur au foyer,
Il est le signe sensible de l'amitié.
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Rend courage au plus découragé.

Si quelques fois tu rencontres une personne
Qui ne te donnes pas le sourire que tu mérites,
Sois généreux, donne lui le tien,
Car nul n'a plus besoin d'un sourire
Que celui qui ne peut pas
en donner aux autres.


عيد مبارك سعيد وكل عام وأنتم بألف خير



dimanche 16 décembre 2007

La Chèvre de Monsieur Seguin


Ah ! qu’elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin !

Qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande !

Et puis, docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l’écuelle. Un amour de petite chèvre ! M. Seguin avait derrière sa maison un clos entouré d’aubépines. Il avait attaché la petite chèvre à un pieu, au plus bel endroit du pré, en ayant bien soin de lui laisser beaucoup de corde.

Mais un jour, elle se dit en regardant la montagne : « Comme on doit être bien là-haut .Quel plaisir de gambader dans la bruyère sans cette maudite longe qui vous écorche le cou ! » A partir de ce moment, l’herbe du clos lui parut fade. Elle maigrit, son lait se fit rare. C’était pitié de la voir tirer tout le jour sur sa longe, la tête tournée du côté de la montagne en faisant Mê ! tristement.

M. Seguin s’apercevait bien que sa chèvre avait quelque chose, mais il ne savait pas ce que c’était...

Un matin, comme il achevait de la traire, elle se retourna et lui dit dans son patois : « Écoutez, monsieur Seguin, je me languis chez vous, laissez-moi aller dans la montagne.
Ah ! mon Dieu ! Blanquette, tu veux me quitter !
Oui, monsieur Seguin.
Tu es peut-être attachée de trop court, veux-tu que j’allonge la corde ?
Ce n’est pas la peine, monsieur Seguin.
Alors, qu’est-ce qu’il te faut ? Qu’est-ce que tu veux ?
Je veux aller dans la montagne, monsieur Seguin.
Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu’il y a le loup dans la montagne...

Que feras-tu quand il viendra ?

Je lui donnerai des coups de cornes, monsieur Seguin.
Le loup se moque bien de tes cornes. Il m’a mangé de biques autrement encornées que toi... Tu sais bien, la vieille Renaude qui était ici l’an dernier ? une maîtresse chèvre, forte et méchante comme un bouc. Elle s’est battue avec le loup toute la nuit... puis, le matin, le loup l’a mangée.
Pauvre Renaude ! Ça ne fait rien, monsieur Seguin, laissez-moi aller dans la montagne.


Bonté divine ! dit M. Seguin. Encore une que le loup va manger... Eh bien, non... je te sauverai malgré toi, coquine ! et de peur que tu ne rompes ta corde, je vais t’enfermer dans l’étable, et tu y resteras toujours. » Là-dessus, M. Seguin emporta la chèvre dans une étable toute noire dont il ferma la porte à double tour. Malheureusement, il avait oublié la fenêtre, et à peine eut-il le dos tourné que la petite s’en alla.

Quand elle arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n’avaient rien vu d’aussi joli. On la reçut comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu’à terre pour la caresser du bout de leurs branches. Les genêts d’or s’ouvraient sur son passage et sentaient bon tant qu’ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête. Plus de corde, plus de pieu... rien qui l’empêchât de brouter à sa guise. Et quelle herbe ! Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes. Et les fleurs ! De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !

La chèvre blanche se vautrait là-dedans et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les châtaignes. Puis, tout à coup, elle se redressait d’un coup sur ses pattes. Hop ! la voilà partie la tête en avant, à travers le maquis.

Elle s’avança au bord d’un plateau, une fleur de cystise aux dents, et aperçu en bas, tout en bas dans la pleine, la maison de M. Seguin avec le clos derrière. Cela la fit rire aux larmes.
« Que c’est petit ! Comment ai-je pu tenir là-dedans ? » se dit-elle.

Tout à coup, le vent fraîchit. La montagne devint violette ; c’était le soir. En bas, le clos de M. Seguin disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne voyait plus que le toit avec un peu de fumée. Un gerfaut la frôla de ses ailes en passant. Elle tressaillit. Puis ce fut un hurlement dans la montagne : « Hou ! hou ! »

Elle pensa au loup.

Au même moment une trompe sonna bien loin dans la vallée. C’était ce bon M. Seguin.
Hou ! hou ! faisait le loup.
Reviens ! reviens ! criait la trompe. Blanquette eut envie de rentrer ; mais en se rappelant le pieu, la corde, la haie du clos, elle pensa qu’elle ne pourrait plus se faire à cette vie et qu’il valait mieux rester.

La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles. Elle se retourna, et vit dans l’ombre deux oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient.

C’était le loup. Énorme, immobile, il était là, regardant la petite chèvre blanche et la dégustant par avance. Comme il savait qu’il la mangerait, le loup ne se pressait pas.

Blanquette se sentit perdue... Un moment, en se rappelant l’histoire de la vieille Renaude, qui s’était battue toute la nuit pour être mangée le matin, elle se dit qu’il vaudrait peut-être mieux se laisser manger tout de suite ; puis, s’étant ravisée, elle tomba en garde, la tête basse et la corne en avant, comme une brave chèvre de M. Seguin qu’elle était. Seulement pour voir si elle pourrait tenir aussi longtemps que la Renaude...

Le monstre s’avança, et les petites cornes entrèrent en danse. Ah ! la brave chevrette ! Plus de dix fois, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Alors, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe, puis elle retournait au combat, la bouche pleine. Cela dura toute la nuit. De temps en temps la chèvre de M. Seguin regardait les étoiles danser dans le ciel clair et elle se disait : « Oh ! pourvu que je tienne jusqu’à l’aube... » L’une après l’autre, les étoiles s’éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents... Le chant du coq monta d’une métairie.
Enfin ! dit la pauvre bête, qui n’attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s’allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang. Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.

Alphonse Daudet

samedi 15 décembre 2007

Si Seulement...


J’essaie d’être moi-même
Mais en vain,
Si seulement je savais le secret de mon âme
J’aurai la faire sortir de ses dilemmes
J’aurai à changer sa méloncolie en joie
Et à traduire son silence en paroles
Même pour une fois
Ce silence solide, têtu et pierreux
Si seulement je savais faire des sortilèges
Je choisirai d’être une fleur
Qui parle et s’exprime par sa couleur
Qui naîtra et périra dans peu de temps
Mais qui donnera la vie à tout un champ !
Si non je serai une étoile
Pour éclairer la destinée des gens que j’aime
Je brillerai pour leurs joies
Et je m éteindrai pour leurs maux et peines.

Safaa.A

samedi 27 octobre 2007

Que peut dire une Fleur...

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-La vie c'est comme une fleur, elle a besoin de soleil et de pluie pour s'épanouir.

-Le bonheur est une fleur qu'il ne faut pas cueillir.

[André Maurois]

-Si chaque homme chaque jour jetait une fleur sur le chemin de son prochain, les routes de la terre seraient tellement plus agréables!

[Proverbe chinois]

-A trop vouloir le fruit on ne remarque pas les fleurs.

-La vérité est dure comme le diamant et fragile comme la fleur de pêcher.

[Mohandas Karamchand Gandhi]

-Tout grand humoriste est un rosier qui a ses fleurs en dedans et ses épines au dehors.

-La volupté, comme une fleur rare, demande les soins de la culture la plus ingénieuse.

[Honoré de Balzac]

-Le cimetière est un jardin où l'on vient apporter des fleurs une fois par an.

[Léon Bloy]

-La bonne foi n'est pas une fleur spontanée, la modestie non plus.

[Sidonie Gabrielle Colette]

-Au pays de fleurs, plus on est petit, plus on embaume.

[Alphonse Daudet]

-L'asile d'aliénés est l'endroit où fleurit le plus d'optimisme.

[Henry Havelock-Ellis]

-Triste fleur qui croît seule et n'a pas d'autre émoi-Que son ombre dans l'eau vue avec atonie.

[Stéphane Mallarmé]

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samedi 20 octobre 2007

jeudi 18 octobre 2007

Joyeux Anniversaire



Pareil à ce jour là

Tu as vu le jour gamin !

Comme un magnifique cadeau Divin,

Si délicieux que le goût du raisin

Si transparent que la rosée du matin

Et si brillant que les étoiles du ciel marin.

Que ta vie soit embellie de bonheur et de festin

Que tes rêves s’exaucent dans ton destin

Que le beau,le serin et le merveilleux ensemencent ton jardin.

Safaa.A

samedi 13 octobre 2007

Le Pays des Chimères


"Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité, et tel est le néant des choses humaines, qu'hors l'Être existant par lui-même il n'y a rien de beau que ce qui n'est pas"
Rousseau, la Nouvelle Eloise


Dans une première partie
il est toujours possible de déplier la formule, de l'expliquer à partir de la détermination des concepts employés par l'auteur:
-le pays: celui où l'on peut habiter parce qu'il reflète le beau.
-des chimères: Ce que l'imagination produit, le corrélat noématique de l'imagination, l'imaginaire, l’illusion comme satisfaction imaginaire d'un désir. Une clé: "Ô chimères dernières ressources des malheureux" Rousseau
-ce monde: terme à très forte connotation religieuse : cf. "Mon royaume n'est pas de ce monde "des Évangiles. Monde par opposition à l'autre monde, celui des âmes après la mort. Ce monde c'est le monde d'ici bas, la vallée de larmes...
-néant : Autre terme religieux, ce monde est un rien, un néant par rapport à l'infini. Tout est relatif et renvoie à autre chose, rien ne se mire dans la beauté, tout déçoit le désir infini de l'homme. Rien ne reflète la beauté
-ce qui n'est pas: paradoxalement le désir se complaît dans les produits de l'imagination, car l'imagination étend la mesure du possible. Ce qui n'est pas est de l'ordre des chimères, par exemple celles de La Nouvelle Héloïse
-Être: Dieu
-existant par lui-même: qui a sa raison d'être en soi: l'absolu, ce qui ne renvoie qu'à lui-même, ce qui se mire en sa propre beauté, dans une finalité circulaire, qui ne désire pas.

Dans une deuxième partie
:

L'homme est malheureux parce qu'il n'accède pas directement à l'être: sa vie est comme un discours condamné à tourner autour de l'être .C'est un exilé, un nomade du temps, soumis au devenir, condamné à mort et à l'impitoyable violence du temps. A cette condition de déréliction et d'ennui l'homme ne peut échapper que par l'imagination, le divertissement en se tournant vers l'imaginaire et vers le jeu.


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vendredi 12 octobre 2007

dimanche 7 octobre 2007

La Danse des Saisons


Automne, arbres agonisants
Fleurs tristes et vent perdu
Tout au long du regard voyant
J’imagine mes journées dans un coin
Entrain de lire mon roman ancien
Parlant de bonté, de moquerie, et de l’air vilain.

Hiver, terre glissante
Pluie tombante
Mer houleuse, sable mouillé
Et feuilles d’arbres éparpillés.
Je vais profiter de la pluie,
De l’arc en ciel, de la courte nuit
Et de tout ce qui me donne l’envie d’être en vie.

Printemps, prince de mes saisons
Si doux, si majestueux, si tend
Pour me rendre sans raison.
Avec mille couleurs par champ
Et un soleil luisant,
Le tout se revêt à nouveau
Afin d’apparaître tout simplement beau !

Eté, joie des fermiers et des paysans,
Et c’est après la pluie que vient le beau temps.
Retour des oiseaux au foyer des parents
Pour déguster le soleil ardent
Le ciel lucide et l’astre filant,
Pour un moment
Afin de recommencer à nouveau
La danse des saisons.
Safaa.A

vendredi 5 octobre 2007

Au Jardin de l'Amitié


"La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure."

Les amitiés sont comme un jardin spirituel. Elles s'épanouissent dans le sol riche de nos vies comme des fleurs merveilleuses. Elles ont des qualités et des couleurs différentes; nous les cueillons pour divers raisons.

Ce sont les œillets dans nos deuils, les extravagantes roses rouges à longues tiges dans nos célébrations, les fidèles marguerites à l'arrière-plan de nos vies, qui tranquillement forment leurs feuilles, bourgeonnent et fleurissent.

Sans en avoir conscience, nous cueillons régulièrement des fleurs dans le jardin de nos amitiés, sachant qu'elles nourriront nos esprits, car elles constituent le riche pré fleuri près duquel les longues tiges de nos propres vies peuvent croître et fleurir.

"La véritable amitié, c'est le respect, l'acceptation totale d'un autre être"

"La véritable amitié est comme une étoile : elle brille vraiment que lorsque nous traversons les moments les plus sombres de notre vie.


"L'amitié est une plante qui doit résister aux sécheresses"


"On peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie, ou le miroir qui la reflète."
[ Edith Wharton ]


dimanche 30 septembre 2007

samedi 29 septembre 2007

الله أكبر




le plus beau mot qui peut exister c'est le nom d'ALLAH.

dimanche 16 septembre 2007

Ramadan


«Le Ramadan consiste à lutter contre vos désirs humains intérieurs. Sawn, le mot arabe désignant le jeûne, signifie davantage que s'abstenir de nourriture, de boisson, de cigarettes ou de rapports sexuels entre le lever et le coucher du soleil ; ce n'est pas non plus une question de comportement extérieur. C'est un engagement privé entre vous et Dieu. C'est un combat contre l'homme intérieur. C'est aussi le moment de faire le point sur vos faiblesses personnelles. Si vous rompez secrètement votre jeûne, il n'y a que vous et Dieu qui le saurez. De ce fait, c'est essentiellement un test annuel de votre foi pendant un mois entier». Hanifa Deen, auteur musulman.

Le Ramadan est un mois particulier de l'année pour plus d'un milliard de musulmans dans le monde. C'est un temps consacré à une réflexion intérieure, à la dévotion envers Dieu, et à la maîtrise de soi. Du lever au coucher du soleil chaque jour pendant 30 jours, les musulmans s'abstiennent intégralement de manger, de boire, de fumer et d'avoir des relations sexuelles. Ils s'abstiennent également de dire du mal de quiconque, de jurer, de respirer du parfum et même de se mettre en colère ou de regarder quoi que ce soit d'illégal.

Le nom Ramadan vient du mot arabe ramida, ou ar-ramad, qui signifie une chaleur et une sécheresse intenses, brûlantes, concernant particulièrement le sol. Certains disent que ce nom vient du fait que le Ramadan brûle les péchés grâce aux bonnes actions, comme le soleil brûle le sol.
Alors qu'en temps ordinaire les musulmans sont encouragés à observer un jeûne volontaire, pendant le Ramadan le jeûne devient obligatoire. Le Ramadan est probablement le rite religieux musulman le plus universellement observé.

Le Ramadan est le neuvième mois du calendrier lunaire islamique. On calcule le premier jour du mois en fonction à la fois d'observations physiques de la lune et de calculs astronomiques. Ce premier jour n'est pas le même d'un endroit à l'autre car, à certains endroits, on se base beaucoup sur l'observation de la lune, et, à d'autres, on se réfère entièrement aux calculs. Le calendrier islamique comptant 11 à 12 jours de moins que le calendrier grégorien, le mois du Ramadan parcourt le cycle des saisons. Le cycle entier est parcouru en environ 35 ans. Cette année le Ramadan commence approximativement le 27 novembre 2000 et s'achève le 26 décembre 2000.

On sert un repas (sahur) avant l'aube, de préférence le plus tard possible, et un autre après le coucher du soleil (iftar), à la rupture du jeûne. La prière a lieu quelques minutes après le coucher du soleil. Comme le Ramadan met l'accent sur la vie communautaire, souvent les musulmans partagent l'iftar à la mosquée la plus proche et invitent des amis, des parents et des voisins à l'iftar.

Les 10 derniers jours du Ramadan sont considérés comme hautement bénis, et en particulier la 27ème nuit, la nuit du destin, Laylat al-Qadr, nuit pendant laquelle le Coran a été révélé à Mohammed. Pour beaucoup de musulmans pieux, cette période est marquée par une intensité spirituelle toute particulière, et ils passent ces nuits à prier et à réciter le Coran. Les trois jours après le mois de Ramadan sont des jours de fête, appelés l'Aïd-al-Fitr - La fête de la fin du jeûne.